This file is copyright of Jens Schriver (c) It originates from the Evil House of Cheat More essays can always be found at: --- http://www.CheatHouse.com --- ... and contact can always be made to: Webmaster@cheathouse.com -------------------------------------------------------------- Essay Name : 1292.txt Uploader : Mike Email Address : 100713.626@compuserve.com Language : French Subject : Fictional Stories Title : Jerome et Antoine Grade : B+ School System : High School Country : Switzerland Author Comments : Teacher Comments : good vocabulary Date : april '96 Site found at : link -------------------------------------------------------------- Jarône et Antoine Il était une fois une belle femme qui s’appelait Jarône de Pierre. Non, non, le mot „belle" n’est pas l’expression juste pour décrire cette créature qu’on rencontre normalement seulement dans les fables. Elle avait les cheveux longs et blonds, des yeux bleus et une bouche très appétissante. Ses jambes et son sein étaient modelés d’une telle perfection qu’ils animaient les phantaisies de tous les hommes qui avaient jamais vu cette beauté. Mais avec toute sa grâce que Jarône possédait, elle avait aussi des qualités très antipathiques. C’étaient sa vanité énorme et son sang-froid qui ne plaisaient pas à beaucoup de gens et c’était aussi pour ça que Jarône vivait seule et avait seulement peu d’amis. Elle avait eu un père très riche qui était mort il y a quelques ans et maintenant Jarône vivait dans une grande maison avec deux servants. Chaque jour elle allait au marché pour acquérir des nouveaux vêtements et des accessoires. Là, au marché, les gens l’observaient avec méfiance, murmuraient et se raccontaient des histoires sur elle. On entendait beaucoup d’histoires grotesques, par exemple que chaque dimanche Jarône invitait des jeunes hommes pour s’amuser. Mais personne n’avait jamais vu ces hommes ou pouvait confirmer la verité de ces histoires. Mais un jour l’attention des gens n’était pas concentrée sur Jarône, mais sur un homme qu’on n’avait jamais vu dans ce village. C’était le duc Antoine de Bananase qui venait de Saint-Forêt. Avec sa figure massive et ses vêtements chers il semblait très noble et on était curieux de savoir ce qu’il ferait. Il se promenait dans la foule et il examinait les visages de toutes les femmes. Quand il est arrivé devant Jarône, il s’est arrêté et il a commencé à sourire. „Qu’est-ce que tu veux, étranger?" a dit la belle Jarône d’un air très arrogant. „Je suis venu ici pour te chercher", a-t-il répondu, „J’ai fait un grand voyage pour vous rencontrer. Je vous aime, Jarône!" Maintenant tout le monde s’est assemblé au tour de ces deux et on attendait la réponse de Jarône. „Qui est-tu? Et pourquoi sais-tu mon nom?" a-t-elle demandé. „Je suis Antoine Bananase de Saint-Forêt." a-t-il répondu, „Je vous connais parce que j’ai acheté votre portrait il y a des ans. Je l’ai accroché au-déssus de mon lit et je ne pouvait plus vivre sans vous!" C’était vrai, la vaniteuse Jarône avait vendu des portraits d’elle-même en croyant qu’elle était la plus belle personne du monde. Mais maintenant, sa réaction n’était pas du tout flatteuse, elle a dit: „Ah! Tu te moques de moi. Je ne veux savoir rien d’un dragueur comme tu en es un!" „Mais, je vous aime! Je ferais tout pour vous!" a crié Antoine. „Tout? Tu as dit que tu ferais vraiment tout pour moi?" a demandé Jarône d’un ton un peu provoquant. „Oui! Je te dis!" a-t-il répondu. „Alors...tue-moi ce crétin là-bas!" a-t-elle dit avec une voix froide comme la glace. Sans hésiter Antoine a pris son épeé et il a poignardé le paysan qui s’est trouvé près de lui. Celui-ci est tombé par terre et il est mort à l’instant. D’un moment à l’autre, tous les gens étaitent silentieux et on n’entendait aucun bruit. Tout à coup, un cri d’horreur allait à travers la foule. C’était une femme qui a crié: „Jules! Il a tué Jules! Maintenant j’ai assez de ces nobles! Tuons-les nous! Vive la révolution!" Et comme une bande de loups les autres paysans se sont foncés sur Antoine et Jarône et les ont assommés. Ça, c’est dommage pour le lecteur qui voulait savoir comment l’histoire entre Jarône et Antoine finirait. Se seraient-ils épousés? Auraient-ils eu des enfants? Ou bien, Jarône, n’aurait-elle voulu rien savoir du pauvre Antoine? Tout ça, nous ne le saurons jamais. Mais, je vous assure: les paysans, s’ils ne sont pas morts ils vivent aujourd’hui encore. --------------------------------------------------------------